Enfin l'on était arrivé. Enfin il serait possible d'étirer bras et jambes et de soupirer d'aise devant une boisson fraiche.
Icie descendit du carosse en levant un regard curieux sur ce château de famille. Elle n'avait pas encore eu l'occasion d'y séjourner.
Elle soupira en pensant à Nahysse. Comme elle aurait été heureuse d'être là plutot que d'être en Artois dans un lit. Le jeune Céraphin s'entendait bien avec elle, il lui avait semblé.
Elle sortit de sa mélancolie et fit signe à sa dame de compagnie
Lucie, donnez moi votre bras. Ce voyage a comme atrophié mes jambes. Je me sens nauséeuse. Espérons que l'on nous conduira vite vers des sieges